Et la fiesta continue !…

Reçu aussi ce matin, par l'intermédiaire d'Izibook, la plateforme de services où est installé le Store Caramba. 

"Loi sur le prix unique du livre numérique... première passe !
Le marché de l'édition français est connu pour avoir été parmi les premiers, a instauré en 1981 la loi sur le prix unique du livre.
Si nul ne conteste que cette loi a été bénéfique à l'économie du livre papier, en préservant en particulier le réseau des libraires, il ne faudrait pas pour autant en conclure que, 30 ans plus tard, on peut appliquer sans discernement la même recette à une toute autre forme d'édition.
C'est pourtant ce que viennent de faire deux sénateurs, secondés par quelques (très gros) éditeurs, en passant en première lecture une proposition de loi qui étend le principe du prix unique au livre numérique dit "homothétique", c'est-à-dire conforme à la version papier.
Le site Actualitté.com s'est largement fait l'écho de cette proposition de loi baptisée ironiquement "la loi Prisunic". Non que le principe de cette loi soit foncièrement mauvais, mais nombreux sont les libraires, bibliothécaires et éditeurs qui se sont émus de cette proposition de loi hâtive qui ignore nombre de cas particuliers.
Dans un marché du livre numérique émergent, brider son économie en imposant, sans aucun recul, le prix unique revient à poser d'entrée de jeu un couvercle sur la créativité encore largement inexprimée de tous les acteurs de la chaîne de valeur depuis l'auteur jusqu'au libraire, en passant par l'éditeur.
Parmi ces derniers, plusieurs ont d'ailleurs témoigné sur cet article d'Actualitté, de leur inquiétude notamment en ce qui concerne la vente couplée papier + numérique qui répond à de vraies aspirations de la part des lecteurs.
Par ailleurs, cette proposition de loi mise à jour dans la précipitation pour tenter de répondre aux critiques nombreuses et justifiées n'a pas gagné en cohérence... prétendant même imposer ces pratiques tarifaires à des sociétés sises hors de France ! Totalement inapplicable....
A l'évidence un peu plus de recul, de concertation et de travail sérieux serait de mise avant de voter définitivement une loi sur le sujet."