Samedi 4 avril 2009 : journée SANS ACHATS

Vous l'avez sûrement reçu…
C'est une action non-violente citoyenne, les médias s'en feront-ils l'écho ?
Je relaie ce texte que je reçois depuis quelques jours par email et qui va, pour ce qui nous concerne, dans le sens de notre appréhension du marché du livre, de nos choix éditoriaux et des efforts que nous faisons pour que nos éditions ne soient pas chères.

"D'autres pays l'ont déjà fait. Et ils ont réussi à faire baisser le prix des pâtes alimentaires pour l'Italie. Deux jours de grève d'achats a suffit pour faire reculer l'énorme augmentation du prix des pâtes. 
Même action au Liban pour le prix du pain, le lendemain de la grève d'achats le prix du pain reprenait son ancien prix.
Participez au mouvement national samedi 4 avril 2009. Le gouvernement et les grands financiers de ce pays se souviendront :
Vous êtes invités, tous et toutes, ce jour-là à ne RIEN ACHETER surtout :
- essence, gasoil, tabac
- Jeux de hasard
- alcool (NDLR : le reste de l'année aussi !)
- boycott de la grande distribution 
- essayer de ne pas être verbalisé
Avec un minimum d'organisation, nous pouvons tous y arriver.
Ce message n'est issu d'aucun parti politique ni d'aucun syndicat.
Imaginez l'impact que ce mouvement solidaire national pourrait engendrer.
Cette action sera, et c'est certain, plus efficace que n'importe quelle grève ou manifestation !!!!.
Cette action fera changer les choses ;
Diffusez ce mail à tous vos contacts internet… Faites vite, la date sera vite arrivée
Prévenez vos amis, vos collègues, familles… qui eux-mêmes préviendront à leur tour, leurs amis, familles, etc…
L'effet boule de neige se fera naturellement.
Servons-nous d'internet, cette merveilleuse invention. Aidons-nous et nous parviendrons à faire reculer la vie chère. 
Ne dites pas "cela ne servira à rien"
Observez le 5 avril les réactions constatées grâce à vous, grâce à nous. 
Cessons de nous plaindre et AGISSONS !"

A la différence de l'Italie ou du Liban, on peut regretter qu'il n'y ait pas un mot d'ordre précis. Il y a un profond mécontentement général face à cette crise provoquée, à la puissance de la finance, aux inégalités toujours plus grandes, aux nombreux licenciements quotidiens, au cynisme des dirigeants, au détournement des mots et des images, etc, etc… (plusieurs pages de blog n'y suffiraient pas !) Il faut bien commencer par quelque chose, pour s'y retrouver tous un jour…